La verticalité physique de l’homme fait naître les pouvoirs de
la pensée
Aristote disait :
« Seul parmi les êtres que nous
connaissons, l'homme a quelque chose de divin... Il est le seul être chez qui
les parties naturelles sont disposées dans l'ordre naturel : le haut de l'homme
est dirigé vers le haut de l'univers. Seul, en effet …… l'homme se tient droit
en ayant la tête dans l'axe de l'univers ».
Garde la tête haute
Souviens-toi que tu n’es pas un vivant comme les autres !
Du fond des âges, la verticalité de ton allure t’appelle à
t’élever.
Tes ancêtres les plus lointains ont pu, par la pensée, dépasser
leurs besoins.
Le dépassement du besoin a fait naître le désir, source de nouveaux
dépassements.
Sénèque disait
« il n'est qu'un bien, source et
condition fondamentale du bonheur: la confiance en ses propres moyens... Qu'est
ce qui est bien ? Ce qui ne se détériore pas de jour en jour et à quoi rien ne
puisse faire obstacle. El quelle est cette chose ? C'est l'âme, j'entends l'âme
droite, bonne et grande. On ne saurait la nommer qu'en disant : c'est un dieu
qui s’est fait l’hôte d’un corps mortel. Cette âme peut tomber dans le corps
d'un chevalier romain, comme dans le corps d'un esclave... Du plus humble
logis, on peut s'élancer jusqu'au ciel. Debout donc »
La verni d'un homme consiste dans l’exercice infatigable du
pouvoir naturel de sa raison.
Cet exercice est efficace, il nous entraîne à ne pas subir les
choses, à rester debout.
une attitude acquise devenue seconde nature. Grâce à elle, nous
résistons aux pressions des choses qui ne dépendent pas de nous. Grâce à elle,
nous sommes moins vulnérables à nos affects, qui viennent de nous. En prenant
appui sur notre nature d’homme, nous activons les leviers de notre liberté.
SOUVENEZ-VOUS
Crée ton assise en toi-même
Descartes disait
« Ainsi je crois que la vraie générosité,
qui hit qu'un homme s'estime au plus haut point qu'il se peut légitimement
estimer, consiste en ce qu'il connaît qu'il n'y a rien qui véritablement lui
appartienne que cette libre disposition de ses volontés, ni pourquoi il doive
être loué ou blâmé sinon pour ce qu'il en use bien ou mal, en partie en ce
qu'il sent en soi-même une ferme et constante résolution d'en bien user,
c'est-à-dire de ne manquer jamais de volonté pour entreprendre et exécuter
toutes les choses qu'il jugera les meilleures »
le mépris et l'estime peuvent devenir forts au point de générer
en nous tristesse ou joie. L’estime de soi est la joie éprouvée à la
reconnaissance de notre valeur.
Ma valeur est dans l’usage de mon libre arbitre, puisque c’est
lui qui fonde mon humanité, et Ma valeur personnelle consiste à vouloir et à
agir éclairé avec discernement. La ferme et constante résolution à vouloir et
à agir ainsi coïncide avec la liberté.
La générosité naît de ma liberté, l’exprime et la renforce. La
générosité vient de ma volonté d’entreprendre les choses que je juge les
meilleures. Elle traduit la confiance que m’inspire mon pouvoir de décider et
d’engager des actions fidèles à ce que je pense.
SOUVENEZ-VOUS
Ancre ta confiance dans l'estime de toi
Machiavel : Ce qui
fait l'avantage du Prince, c'est sa vertu
La fortune (Forlitna est le mot latin pour
dire le hasard, porteur nidifièrent de chances et de malchances. ) est
changeante... Elle montre sa puissance aux endroits où il n'y a point de force
dressée pour lui résister, et porte ses assauts au lieu où elle sait bien qu'il
n'y a point de digues ni de levées pour lui résister... Si elle ne rencontrait
pas la virtù, elle poursuivrait son cours sans résistance... Heureux celui qui
peut s'accommoder de son temps, malheureux celui qui est en désaccord avec lui
La vertu inspire au Prince le comportement approprié à la situation,
toujours particulière. Ce comportement suppose la compréhension rapide des
données en présence. Il suppose aussi l’aptitude à saisir le moment opportun, à
tirer parti des occasions. Eclairé par une vision non fataliste et non
providentielle des choses, le Prince s’adapte. Il utilise ses talents et les
circonstances pour arriver à sa fin, qui est d’affermir son autorité.
SOUVENEZ-VOUS
Puise dans ta force pour saisir ta chance
Pascal disait
« N'est-ce pas traiter indignement la
raison de l'homme, et la mettre en parallèle avec l'instinct des animaux, en
lui ôtant la principale différence qui consiste en ce que les effets du
raisonnement augmentent sans cesse au lieu que l'instinct demeure toujours en
un état égal ? Nous connaissons la vérité non seulement par la raison, mais
aussi par le cœur. C'est le cœur, et non la raison, qui saisit les principes.
Le dernier acte de la raison est de reconnaître qu'il y a une infinité de
choses qui la dépassent »
Selon pascal Nous sommes dotés de deux moyens de connaissance,la raison et
le cœur.et Le cœur capte ce qui est à jamais inaccessible à la raison.
SOUVENEZ-VOUS
éviter les deux excès
Nous avons à éviter deux excès, n’admettre que la raison,
exclure la raison. Croire en la toute-puissance de notre seule raison,
c’est nous couper de nos sources vives.
Mais exclure la raison, c’est nous condamner au délire, à
l’évitement et à la régression.
Fie-toi à ta pensée
« le miracle qui sauve le monde, le
domaine des affaires humaines, de la ruine normale, naturelle, c'est finalement
le fait de la natalité. C'est parce que chaque homme, du fait de sa naissance,
est un « initium », un commencement et un nouveau venu au monde, que les
hommes peuvent prendre des initiatives et mettre quelque chose de neuf en
mouvement... Et c'est pourquoi aussi que ce à quoi on ne peut pas s'attendre
peut pourtant être espéré »
Naître est un miracle qui puise la racine de son mystère dans
l’émergence de la vie dans l’univers. Chaque individu humain est une
improbabilité réalisée.
Et Par le fait de son esprit, tout être humain peut choisir d’agir
au lieu de suivre ordres et préjugés. En assumant ma nouveauté, je prends part
au tissage de l’histoire. Ce qui a commencé sans moi ne sera plus jamais comme
avant dès lors que j'aurai engagé une action.
Cette réalité m’oblige à la vigilance. Car je peux aussi bien
détruire que construire. Je détruis dès lors que, au lieu d’exercer ma pensée
pour comprendre, je me borne à suivre l’opinion de la masse ou à exécuter des
ordres. Je contribue à la destruction
SOUVENEZ-VOUS
Crois en l'improbable
notre relation contradictoire au temps : Simone Weil
Simone Weil disait :
«le temps fait violence, il est la seule
violence. Un autre te ceindra et le mènera là où lu ne veux pas aller ; le
temps mène où l'on ne veut pas aller.
Qu'on me condamne à mort, on ne m'exécutera
pas si, dans l'intervalle, le temps s'arrête. Quoi qu'il puisse arriver
d'affreux, peut-on désirer que le temps s'arrête ? Tous les problèmes se
ramènent au temps. »
Le temps est la figure de la Nécessité. La Nécessité est ce
qu’il est impossible de changer. Le temps est la marque la plus forte de notre
finitude.
SOUVENEZ-VOUS
Acceptez la contradiction
Aime ce qui est dans sa tragique nécessité
La philosophie pour vivre
Reviewed by rachman
on
février 12, 2020
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