La conscience que
j’ai d’exister peut-elle être remise en doute ?
Je peux me tromper dans la connaissance que je crois avoir de
moi (celui qui croyait être courageux peut s’avérer n’être qu’un lâche, par
exemple), mais la pure conscience d’être, elle, est nécessairement vraie.
Ainsi, Descartes, au terme de la démarche du doute méthodique, découvre le
caractère absolument certain de l’existence du sujet : « je pense, donc je suis ». Cette certitude demeure, et rien ne peut la remettre en
cause. Descartes fait alors du phénomène de la conscience de soi le fondement
inébranlable de la vérité, sur lequel toute connaissance doit prendre modèle
pour s’édifier. Et dis avec fermeté :
<< Remarquant
que cette vérité : Je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que
toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas
capables de I ‘ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour
le premier principe de la philosophie. ».
Descartes, Discours de la méthode, 1637.
Mais la première formulation du cogito : « Je
pense, donc je suis » est trompeuse. Elle pourrait laisser croire que le «
Je suis » est la
Conséquence logique du « Je pense » Or pour Descartes, cette
vérité est antérieure aux règles logiques de l'implication. Dans la mesure ou
je suis en train de penser, il est absolument évident que, dans le moment même
où je pense, je suis.
Nouveau Cours : « Le sujet » « Avoir le bac c’est facile »-2-
Reviewed by rachman
on
novembre 19, 2018
Rating:
Aucun commentaire: