Premièrement
il faut respecter d’un certain nombre de règles de la méthode
1-lire la question
Il
faut s’abstenir à la précipitation :
ce n’est pas parce que le mot « justice » figure dans la question que le sujet porte
sur la justice en général
2- réaliser
un plan
Une
dissertation de philosophie est une réflexion ordonnée.
Elle comprend toujours :
1-
Une introduction
2-
Un développement
3-
Une conclusion
Le
plan doit être Méthodiquement établi
avant que ne commence le travail de rédaction proprement dit. Il est
pratiquement impossible de rédiger une dissertation de
philosophie à l’aveugle, sans plan préconçu.
Rédiger l’introduction
Elle
a pour but d’expliquer le sens de la question posée.
Ce qui peut se faire de deux façons :
1-
La question est posée
autrement. Exemple, la question « L’histoire n’est-elle qu’un éternel
recommencement ? » peut être mise sous la forme : « Au-delà
de l’apparente nouveauté des événements,
l’histoire ne ferait-elle que reproduire les mêmes
faits ? » Il faut expliquer pourquoi la question peut se poser.
2-
Les termes sont définis.
Par exemple, sur l’histoire, on attend que le candidat lève
l’équivoque, « histoire » en français
signifiant deux choses au moins : la réalité
du passé humain et la discipline qui l’étudie.
Pour l’exemple cité, le candidat prendra soin de préciser
que la question porte sur l’histoire comme réalité
et non sur l’histoire comme science.
Une introduction ne devrait pas
faire moins d’une quinzaine de lignes.
Doit-on indiquer,
le plan en fin d’introduction ?
Le
meilleur serait donc d’adopter une solution moyenne : le faire mais avec
souplesse et légèreté
Le développement
C’est
le corps de la dissertation. Il comprend 2, 3 ou 4 parties – jamais moins de 2,
mais pas plus de 4, parce que il y a toujours plusieurs réponses
possibles à la question posée.
On peut diviser les questions en
deux groupes
1-
Celles qui demandent plusieurs réponses
qui se complètent. Exemple : « À
quoi reconnaît-on une œuvre
d’art ? » Dans ce cas, les réponses s’additionnent et ne se
contredisent pas.
2-
Les questions qui demandent au
moins deux réponses qui s’excluent. Exemple : «
Une œuvre d’art doit-elle être
nécessairement
belle ? ».
Les sujets
dialectiques
Ce
sont les questions qui invitent à examiner un « pour » et un «
contre », un « oui » et un « non ». Exemple : « Une œuvre
d’art est-elle nécessairement belle ? » Thèse
: oui, une œuvre d’art est nécessairement
belle. Antithèse : non, une œuvre
d’art n’est pas nécessairement belle.
La
manière idéale
pour les questions de ce type est de composer un développement
en trois parties, c’est-à-dire rédiger
une « synthèse » après
la thèse et l’antithèse.
La conclusion
Elle
a pour fonction de répondre à
la question posée. Elle devra éviter
à
la fois la répétition
(la conclusion n’est pas un résumé)
et l’esquive (la conclusion ne doit pas oublier la question posée).
N’oubliez
pas que l’impression finale de votre correcteur influencera forcément
sa note.
Quelques exemples de plans possibles
Est-ce
dans la nature humaine qu’il faut chercher l’origine des injustices ?
Thèse : l’injustice
vient de la méchanceté, de l’envie, de l’inégalité naturelles.
Antithèse : l’injustice est
un produit de la société et de l’histoire.
Avoir le bac c'est facile : La dissertation et d’explication de texte philosophiques
Reviewed by rachman
on
janvier 05, 2019
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