Pythagore (~580-500 av. J.-C.)
Véritable thaumaturge, Pythagore n’a
rien écrit, pas même les Vers dorés qu’on lui attribue à tort.
Les pythagoriciens
Depuis Aristote, les disciples de
Pythagore sont désignés d’une manière générale par le terme de pythagoriciens :
nous leur devons des spéculations sur l’arithmétique, la géométrie, la physique
et la cosmologie, conjuguées avec un ensemble de conseils moraux.
Fascination pour la
musique
Selon les pythagoriciens, la vie doit
être ascétique et contemplative, placée sous le signe de la science, et plus
précisément des mathématiques. On trouve chez ces penseurs une fascination pour
la musique conçue comme un élément purificateur qu’il est possible de
comprendre par les mathématiques.
Le secret des nombres
L’idée germe que toutes les choses sont
des nombres et qu’il suffit de comprendre ces nombres pour comprendre le monde.
L’ensemble des lois de la nature est
réductible à des équations. Plus encore, on s’imagine pouvoir maîtriser le
monde une fois qu’on aurait déchiffré ses structures numériques. Les nombres
sont des réalités concrètes identifiées à l’espace ; une valeur morale leur est
attribuée : le 4 et le 9 représentent la justice pour la simple raison qu’ils
sont des carrés (22 ; 32), et donc le signe d’un équilibre parfait.
Les nombres s’inscrivent dans une
démarche majeure fondée sur deux irréductibles : les notions de Limite et
d’Illimité. Cette table pythagoricienne est ensuite étendue à la division des
entités arithmétiques selon le Pair et l’Impair, la Multitude et l’Unité.
Ces couples prennent symboliquement nom
et forme :
Le Pair (indéfiniment divisable) comme
Mâle, Droit, Repos, Lumière ;
L’Impair (unité indivisible) comme
Femme, Courbe, Mouvement avec rotation.
Pythagore et Les pythagoriciens
Reviewed by rachman
on
janvier 09, 2012
Rating:
Aucun commentaire: