« La route qui
monte et qui descend est la même. » (Fragment 60).
Contrairement à ses
prédécesseurs, Héraclite est plus préoccupé par la théologie et la morale que
par la cosmologie ou l’étude de la nature.
Le feu, principe primordial
Pour Héraclite, le Feu est la
matière à la fois la plus subtile et la moins corporelle. il se voit attribuer
une vitalité foncière ainsi que la capacité de faire naître. L’âme en feu est,
en quelque sorte, la manière divine de son mode d’être
Le méprit de la religion de son temps
Héraclite, qui méprisait la
religion de son temps (« on ne se nettoie pas de la boue avec de la boue ! »),
préfère une direction élitiste,
conscient que « savoir beaucoup de choses
n’apprend pas à posséder l’intelligence »
(frag. 40).
L’harmonie par-delà les
contraires
Les choses et
leur aspect évoluent selon la loi des contraires ou plus exactement de
remplacement des contraires : l’ombre devient lumière, le froid se transforme
en chaud, etc. Cette opposition, qui est aussi un principe, est la condition du
devenir, « tout s’écoule », sans cesse soumis à une perpétuelle métamorphose
qui évolue selon un cycle où s’accomplit la coïncidence des contraires :
l’harmonie.
L’influence d’Héraclite
La doctrine
héraclitéenne influencera considérablement la pensée de Platon qui la
critiquera vivement, choqué par cette théorie sur l’instabilité des substances
et l’incessant écoulement. Mais Hegel célébrera « la première formulation de la
pensée dialectique », Nietzsche puis Heidegger l’admireront sans mélange.
Héraclite d’Éphèse (~576-480 av. J.-C.) le grand sage
Reviewed by rachman
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janvier 03, 2012
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