l’oracle de Delphes : le désigne comme « le plus sage des mortels », affirmation qui bouleverse sa vie, décide de sa « conversion » autant que de sa vocation.
Socrate fréquente les philosophes sophistes ( Protagoras, Hippias, Polos…), rencontre
Aristophane (qui le ridiculise) et Euripide (qu’il conseille). Il vit
chichement sous la tyranniedes Trente et, environ cinq ans après leur fuite (vers - 404), il est
condamné à boire la ciguë pour avoir perverti la jeunesse, fait preuve
d’impiété, et avoir introduit de nouveaux dieux dans la Cité. Avant d’avaler le
poison paralysant, Socrate rétorque à
Appolodore qui pleure sur la mort de son ami : « Très cher, préférerais-tu donc
me voir mourir justement plutôt qu’injustement ? » et il se met
à rire.
Socrate n’a rien écrit. Sa philosophie n’est pas
une doctrine, mais une sagesse mise en pratique.
Pour lui l’art de vivre est lié à la
connaissance et la connaissance est un art de vivre, ne visant pas forcément à
la sérénité de l’esprit, mais requérant un état de veille permanent.
« Connais-toi toi-même. »
L’homme est au centre de sa philosophie, au sens
de la célèbre sentence gravée sur le fronton du temple d’Apollon à Delphes : « Connais-toi toi-même. » Dans la cité, il appartient au sage
d’entretenir avec les autres une relation privilégiée, d’abord par le dialogue.
Bien qu’il fût conservateur en politique comme dans les mœurs (il approuve
l’esclavage, fait preuve de misogynie…), Socrate est d’abord un homme libre. Il
ne craint jamais de dire ce qu’il pense et s’honore de montrer du doigt
l’ignorance de ceux qu’il veut changer.
La philosophie de Socrate(~ 469-399 av. J.-C.)
Reviewed by rachman
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janvier 30, 2012
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