- La phénoménologie et la méthode phénoménologique

-         La signification du phénomène selon Husserl

Ce n’est pas :

-         Les significations habituelles (fait naturel que l’on observe, créature impressionnante, etc.)

-         l’apparence trompeuse d’une réalité dont l’être caché serait la vérité

Le phénomène désigne la chose en tant qu’elle apparaît à la conscience. Husserl soutient que l’essence des choses apparaît à la conscience dans une intuition Le phénomène n’est pas la

chose extérieure que je perçois, mais l’essence de la chose en tant qu’elle est donnée à ma conscience qui la vise intentionnellement

exemple : un carré possède une essence, qui est composée des propriétés qui constituent l’être géométrique qu’est le carré.

-         Le rôle de La phénoménologie

La phénoménologie – c’est-à-dire l’authentique philosophie – élucide ces essences et ces domaines d’expérience. Elle se fonde sur la réflexion et l’intuition de l’essence des choses,

C’est-à-dire les choses mêmes

-         La méthode phénoménologique

Pour dévoiler cette attitude naturelle inconsciente, c’est-à-dire ce rapport particulier au monde, il faut la mettre entre parenthèses. Cette suspension – réduction phénoménologique n’est pas comparable au doute. Il ne s’agit pas, comme, dans la pensée de Descartes, de douter de l’existence de ses sensations et du monde extérieur, mais de convertir son regard, d’être attentif à la manière dont les choses nous apparaissent, d’orienter son attention vers les vécus de conscience dans lesquels se constitue le monde pour nous, d’être attentif à l’activité de l’esprit quand il vise un phénomène.

-         l’intentionnalité de la conscience

Lorsqu’on met en suspens cette attitude naturelle et inconsciente, lorsque l’on prend du recul par rapport à cette habitude, on découvre l’intentionnalité de la conscience. Ainsi Husserl disait: « Le mot intentionnalité ne signifie rien d’autre que cette particularité foncière et générale qu’a la conscience d’être conscience de quelque chose, de porter, en sa qualité de cogito, son cogitatum en elle-même. » Husserl, Méditations cartésiennes