Héraclite d’Éphèse (~576-480 av. J.-C.) le grand sage


« La route qui monte et qui descend est la même. » (Fragment 60).
Contrairement à ses prédécesseurs, Héraclite est plus préoccupé par la théologie et la morale que par la cosmologie ou l’étude de la nature.
Le feu, principe primordial
Pour Héraclite, le Feu est la matière à la fois la plus subtile et la moins corporelle. il se voit attribuer une vitalité foncière ainsi que la capacité de faire naître. L’âme en feu est, en quelque sorte, la manière divine de son mode d’être
Le méprit  de la religion de son temps
Héraclite, qui méprisait la religion de son temps (« on ne se nettoie pas de la boue avec de la boue ! »), préfère une direction élitiste, conscient que « savoir beaucoup de choses n’apprend pas à posséder l’intelligence » (frag. 40).

L’harmonie par-delà les contraires
Les choses et leur aspect évoluent selon la loi des contraires ou plus exactement de remplacement des contraires : l’ombre devient lumière, le froid se transforme en chaud, etc. Cette opposition, qui est aussi un principe, est la condition du devenir, « tout s’écoule », sans cesse soumis à une perpétuelle métamorphose qui évolue selon un cycle où s’accomplit la coïncidence des contraires : l’harmonie.
L’influence d’Héraclite
La doctrine héraclitéenne influencera considérablement la pensée de Platon qui la critiquera vivement, choqué par cette théorie sur l’instabilité des substances et l’incessant écoulement. Mais Hegel célébrera « la première formulation de la pensée dialectique », Nietzsche puis Heidegger l’admireront sans mélange.
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